Au cours de la semaine de l’Entrée de Jésus à Jérusalem, Son Excellence Irénée, Évêque de Londres et d’Europe occidentale, accompagné du Clergé de la Cathédrale de l’Exaltation de la Sainte Croix, a célébré la Divine Liturgie en étant entouré par le plus grand nombre de serviteurs et de pieux fidèles. Cette fête marque la transition du Grand Carême à la Semaine sainte.
La veille, le samedi 8 avril, Mgr Irénée avait présidé l’Office de Grande Onction qui a réuni le plus grand nombre de fidèles jamais connu dans l’histoire de la Cathédrale.
Les offices dominicaux ont été rehaussés par la beauté des chants de la chorale de la Cathédrale qui, au cours de la dernière année, a considérablement augmenté le nombre de ses chanteurs et son répertoire, ornant les offices d’une splendeur pieuse et festive.
Une joie particulière pour le Recteur régnant était la présence dans l’Autel du Révérendissime Michel, l’ancien Recteur de la Cathédrale, qui a récemment célébré son 80ème anniversaire. Pour marquer cet évènement important, l’Archevêque Michel a accepté l’invitation de l’Évêque Irénée à participer à la Divine Liturgie célébrant le Dimanche des Rameaux. Il a prié à l’autel tout au long de la Divine Liturgie et a reçu les Saints Dons avec Son Excellence Irénée et le Clergé du diocèse. A la fin de la Liturgie et du Sermon expliquant la signification spirituelle du Dimanche des Rameaux, ainsi que l’entrée dans la période de la Semaine sainte, l’Évêque Irénée a chaleureusement félicité Son Excellence Michel, soulignant une grande joie de prier ensemble devant l’autel du Dieu Tout-Puissant, demandant au Seigneur de donner la force et toutes les grâces et bénédictions pour son prédécesseur. L’archidiacre a proclamé au Monseigneur Michel « Mnogaya Leta », la prière de longue vie qui a été repris par le chœur de la cathédrale. Les célébrations ont été suivi d’un repas festif dans la cour de l’église, où le soleil printanier a créé une atmosphère parfaite pour que le clergé et les fidèles profitent pleinement de l’air frais et de la grande fête dominicale.





















Tropaire de la fête, ton 1
Avant Ta Passion Tu t’es fait le garant de notre commune Résurrection, en ressuscitant Lazare d’entre les morts, ô Christ Dieu. C’est pourquoi nous aussi comme les enfants portant les symboles de la victoire, nous Te chantons, à Toi le vainqueur de la mort : Hosanna au plus haut des cieux, béni est Celui qui vient au nom du Seigneur.
Tropaire de la fête, ton 4
Porté sur un trône dans le ciel et par un ânon sur la terre, ô Christ Dieu, Tu as reçu la louange des anges et le chant des enfants qui Te clament : bénis es-Tu, Toi qui viens rappeler Adam.
Kondakion de la fête, ton 6
Porté sur un trône dans le ciel et par un ânon sur la terre, ô Christ Dieu, Tu as reçu la louange des anges et le chant des enfants qui Te clament : bénis es-Tu, Toi qui viens rappeler Adam.

SUR LA RÉSURRECTION DE LAZARE ET L’ENTRÉE DU CHRIST A JÉRUSALEM
St Justin de Tchélié
En accomplissant la prophétie sur le doux Roi, le Roi de la paix et de l’humilité, Jésus, le Seigneur de l’univers, monte sur un ânon, tandis que les hommes Le glorifie comme Roi et thaumaturge de ce monde; «Hosanna ! Béni soit… le Roi d’Israël !».
Ce faisant, le Seigneur veut nous montrer que Son Royaume «n’est pas de ce monde», que Son œuvre n’a rien de politique (cf. Jn XI, 48), que Son royaume est: la vérité, l’immortalité, la vie éternelle. Mais personne ne le comprenait, pas même Ses disciples, jusqu’à ce que Jésus ressuscitât des morts. Le peuple a seulement ressenti dans la résurrection de Lazare la grandeur du miracle: «la foule vint au devant de Lui, parce qu’elle avait appris qu’Il avait fait ce miracle».
Les témoins oculaires attestent: «Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand Il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, Lui rendaient témoignage».
Et Lazare? Comme un monument vivant de l’immortalité et de la Résurrection, il est là, parmi eux. Un témoignage plus convaincant et plus total ne peut exister. La nature humaine, la logique sceptique dépose-t-elle les armes? Oui, elle les dépose. Mais la méchanceté humaine, la malice humaine, la jalousie humaine ne le peuvent. En voici une preuve: «Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres: vous voyez que vous ne gagnez rien; voici, le monde est allé après Lui».
«Le monde», tout le monde, pas seulement le peuple ou les hommes. Mais cependant, ils maintiennent leur décision: tuer Jésus. C’est encore une preuve du degré de la force du mal ennemi de Dieu dans l’homme. Vraiment, l’âme humaine est dans le délire et la folie à cause du péché. Il s’agit d’une maladie incurable, aucun remède humain ne peut aider; il n’y a que ce remède: le Dieu-homme et Son œuvre dépassant l’entendement humain, qui sauve les hommes du péché, de la mort et du diable. C’est pourquoi le Verbe de Dieu s’est incarné, car Il pouvait seul sauver l’homme. Lui-seul, et personne d’autre parmi les anges ou les hommes.
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Sermon de l’Evêque Irénée, enregistré à Genève après la Divine Liturgie le même jour en 2022