AU SUJET DE LA SAMARITAINE

Le cinquième dimanche après Pâques, est commémoré le dialogue entre le Seigneur Jésus-Christ et la femme samaritaine. Cet événement, qui eut lieu lors de la Pentecôte juive, est commémoré ce dimanche parce qu’il constitue le témoignage manifeste de la gloire Divine du Sauveur ressuscité. En effet, après le dialogue avec le Seigneur, la Samaritaine et ses concitoyens furent convaincus que l’initiateur du dialogue, est réellement le Sauveur du monde, le Christ (Jn. IV, 41-42).

Dans Ses paroles «L’heure vient et nous y sommes, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité», le Seigneur Jésus-Christ montre le caractère distinctif de l’office chrétien par rapport à l’office vétérotestamentaire: l’office chrétien est l’adoration la plus élevée et la plus parfaite, un service spirituel et véritable, contrairement au sacrifice vétérotestamentaire, sensuel et préfigurant. Prie Dieu en esprit celui qui, prononçant les paroles de la prière, les dit non pas seulement avec les lèvres, mais de toute son âme et de tout son cœur; celui qui, se protégeant avec le signe de la Croix du Christ regarde en esprit le Seigneur crucifié Lui-même sur la Croix; celui qui, inclinant son cou, incline son cœur et son âme devant Dieu; celui qui, se prosternant à terre, se remet tout entier entre les mains de Dieu dans une profonde humilité et la contrition du cœur, dans la soumission complète à la volonté de Dieu; celui qui, se tenant devant l’icône du Seigneur ou de Sa Très-Pure Mère, se tient devant le Seigneur ou la Mère de Dieu eux-mêmes. L’office de ce jour rappelle en outre que c’est par des «douces paroles», que le Christ amène la Samaritaine «à demander l’eau éternelle» (doxasticon des laudes).

Aujourd’hui, après la Divine Liturgie, dans notre église a eu lieu la panikhide pour le défunt métropolite Hilarion, le premier hiérarque de l’Église russe à l’étranger, qui est parti vers le Seigneur le 16 mai à New York.

Mémoire éternelle!


Sermon du père Paul Tzvetkoff enregistrés le 22 mai