Tropaire du 1er dimanche de Carême, ton 2
Nous vénérons Ta très pure Image, Toi qui es bon, en implorant le pardon de nos fautes, ô Christ Dieu. Car Tu as bien voulu, dans Ta chair, monter sur la Croix, afin de délivrer ceux que Tu as créés, de la servitude de l’ennemi. Aussi, Te rendant grâce, nous Te crions : Tu as tout rempli de joie Sauveur, en venant sauver le monde.
Kondakion du 1er dimanche de Carême, ton 8
Le Verbe incirconscriptible du Père, fut circonscrit en s’incarnant de Toi, ô Mère de Dieu. Restaurant sous son ancien aspect l’image souillée, Il la mêla à la Divine beauté. Mais confessant le salut, nous le représentons en actes et en paroles.
Sermon du père Paul Tzvetkoff
HOMÉLIE DE SAINT SYMÉON LE NOUVEAU THÉOLOGIEN
SUR LA DEUXIÈME SEMAINE DU GRAND CARÊME
…Ainsi donc, pour le redire encore, la semaine passée, la première du Jeûne, voit tous les fidèles faire assaut de courage, – mais cette semaine une fois passée et le samedi arrivé, l’Église de Dieu se conforme à la tradition en célébrant la fête du grand martyr saint Théodore, ou pour mieux dire le salut extraordinaire que par lui Dieu accorda à son peuple très fidèle, et nous continuons, le dimanche, en faisant la commémoration de la Foi Orthodoxe et en chantant tous à notre Dieu très bon des hymnes de reconnaissance ; aussi le Méchant, toujours jaloux du bien, se glissant subrepticement en chaque fidèle et l’enlaçant invisiblement des liens de la paresse et de la négligence, lui suggère-t-il de rejeter loin de lui avec mépris le joug salutaire du jeûne et de revenir à ses habitudes antérieures. Pour cette raison, en ce jour, je rappelle et je conseille à votre Charité, à votre Paternité, de ne prêter aucunement l’oreille au Malintentionné, de ne pas vous laisser reprendre par la mauvaise habitude de l’insatiable gourmandise, de ne pas retourner en arrière vers la vieille satisfaction des mauvais désirs : mais honorons cette seconde semaines du Jeûne comme la première, et ainsi de suite pour les autres. Oui, mes pères et frères, pour notre bien, agissons ainsi ; ce que nous avons amassé, naguère, n’acceptons pas maintenant de le perdre, efforçons-nous plutôt d’y ajouter et de l’accroître, et ce que par le passé nous avons eu le bonheur d’édifier, ne souffrons pas maintenant le malheur que ce serait de le détruire. Que chacun d’entre vous se rappelle le profit trouvé dans le jeûne, de quels dons de Dieu l’a gratifié dans ce peu de jours, et qu’il devienne pour l’avenir encore plus ardent…
Sermon du père Paul Tzvetkoff du 5 mars 2023
Sermon du père Paul Tzvetkoff – le Dimanche de l’Orthodoxie en 2022