Nino de Géorgie ou Sainte Ninа Egale aux apôtres et illuminateur de la Géorgie est née vers 280 dans le village de Kolastra en Cappadoce (à présent cette région fait partie de la Turquie). Elle était la fille unique d’une famille célèbre. Son père, général romain Zabulon avait comme parent lointain le saint Georges, et sa mère Sosana (Susan) était la sœur du patriarche de Jérusalem, Houbnal Ier.

A l’âge de 12 ans, sainte Nina est venue à Jérusalem avec ses parents. Pendant son enfance, elle fut élevée par la nonne Niofora-Sarah. En écoutant les histoires de la none sur l’Ibérie (aujourd’hui la Géorgie), en apprenant que dans ce pays encore païen se trouve la tunique du Christ, sainte Nina priait nuit et jour la Sainte Vierge Marie afin qu’elle puisse voir la Géorgie convertie au christianisme et qu’elle puisse trouver la tunique du Christ.

Selon la légende, elle eut une vision où la Mère de Dieu lui donna une Croix de la Grappe en lui disant :

«Prends cette croix, elle sera pour toi un bouclier contre tous les ennemis visibles et invisibles. Va en Ibérie, annonces-y la bonne nouvelle de l’Évangile de Jésus-Christ, et tu trouveras grâce devant le Seigneur. Moi, Je serai ta Protectrice»

Sainte Nina a commencé de prêcher ouvertement l’évangile chrétien partout en Ibérie en appelant les païens et les juifs ibériques à la repentance et à la foi en Christ. Il en résulta la christianisation de la maison royale d’Ibérie (Géorgie actuelle) et des Ibères.

Après trente-cinq ans d’exploits et des guérisons miraculeuses, Sainte Nina s’éteint paisiblement le 14 janvier 335. À cet endroit, le roi géorgien Mirian a érigé une église au nom du Mégalomartyr Saint George, un parent lointain de Sainte Nina.

L’Église orthodoxe de Géorgie, avec le consentement du Patriarcat d’Antioche, a canonisé Sainte Nina et l’a nommée Egale aux apôtres. Elle est aussi reconnue comme sainte par l’Eglise catholique. L’Eglise orthodoxe fête Sainte Nina le 14 / 27 janvier.


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