Le dimanche 15 / 28 avril, fête de l’Entrée du Seigneur à Jérusalem, l’office à la cathédrale de Genève a été présidé par deux hiérarques: Mgr Irénée de Londres et d’Europe occidentale, et son prédécesseur au siège de Genève, l’archevêque Michel (Donskoff), aujourd’hui retraité.

L’esprit de joie fraternelle a marqué la Divine Liturgie, qui a été priée par environ 500 croyants au début de la semaine Sainte. Mgr Irenei a invité Mgr Michel à prêcher une homélie aux fidèles, dont les paroles les ont inspirés, pour qu’ils soient remplis d’un zèle enfantin en ce dimanche du Seigneur. A la fin de la liturgie, les hiérarques ont échangé de chaleureuses paroles fraternelles de félicitations pour l’entrée du Seigneur dans la ville du « Roi des Rois ».

Les services divins du dimanche ont marqué la conclusion de la visite archipastorale de Mgr Irénée à la cathédrale, au cours de laquelle il a célébré le rite de la Grande Onction le vendredi soir, ainsi que les offices du samedi de Lazare et la veille du dimanche des Rameaux. Le clergé de la Cathédrale de Genève a co-servi Sone Excellence pendant les services divins de ces jours : l’archiprêtre Paul Tzvetkoff, l’archiprêtre Emilien Pochinok, l’archidiacre Dometien (Redko) et le diacre Antoine Barros ; et le clergé des paroisses voisines du diocèse : le prêtre Paul Golynski, le prêtre Vladimir Svystun, le prêtre Aviv Saliou-Diallo et le protodiacre Michel Vernaz. Le sous-diacre Paul Lisitsin a accompagné l’évêque de Londres et l’a aidé dans l’autel, ainsi que la grande collection de sous-diacres, lecteurs et serviteurs d’autels de la cathédrale.

Au cours de sa visite, l’archipasteur a également présidé les réunions du Conseil paroissial et de la Fondation de la cathédrale, et a passé beaucoup de temps à rendre visite aux fidèles paroissiens de la grande communauté de la cathédrale.

Source: https://orthodox-europe.org/french/

Tropaire de la fête, ton 1

Avant Ta Passion Tu t’es fait le garant de notre commune Résurrection, en ressuscitant Lazare d’entre les morts, ô Christ Dieu. C’est pourquoi nous aussi comme les enfants portant les symboles de la victoire, nous Te chantons, à Toi le vainqueur de la mort : Hosanna au plus haut des cieux, béni est Celui qui vient au nom du Seigneur.

Tropaire de la fête, ton 4

Porté sur un trône dans le ciel et par un ânon sur la terre, ô Christ Dieu, Tu as reçu la louange des anges et le chant des enfants qui Te clament : bénis es-Tu, Toi qui viens rappeler Adam.

Kondakion de la fête, ton 6

Porté sur un trône dans le ciel et par un ânon sur la terre, ô Christ Dieu, Tu as reçu la louange des anges et le chant des enfants qui Te clament : bénis es-Tu, Toi qui viens rappeler Adam.

SUR LA RÉSURRECTION DE LAZARE ET L’ENTRÉE DU CHRIST A JÉRUSALEM

En accomplissant la prophétie sur le doux Roi, le Roi de la paix et de l’humilité, Jésus, le Seigneur de l’univers, monte sur un ânon, tandis que les hommes Le glorifie comme Roi et thaumaturge de ce monde; «Hosanna ! Béni soit… le Roi d’Israël !».

Ce faisant, le Seigneur veut nous montrer que Son Royaume «n’est pas de ce monde», que Son œuvre n’a rien de politique (cf. Jn XI, 48), que Son royaume est: la vérité, l’immortalité, la vie éternelle. Mais personne ne le comprenait, pas même Ses disciples, jusqu’à ce que Jésus ressuscitât des morts. Le peuple a seulement ressenti dans la résurrection de Lazare la grandeur du miracle: «la foule vint au devant de Lui, parce qu’elle avait appris qu’Il avait fait ce miracle».

Les témoins oculaires attestent: «Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand Il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, Lui rendaient témoignage».

Et Lazare? Comme un monument vivant de l’immortalité et de la Résurrection, il est là, parmi eux. Un témoignage plus convaincant et plus total ne peut exister. La nature humaine, la logique sceptique dépose-t-elle les armes? Oui, elle les dépose. Mais la méchanceté humaine, la malice humaine, la jalousie humaine ne le peuvent. En voici une preuve: «Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres: vous voyez que vous ne gagnez rien; voici, le monde est allé après Lui».

«Le monde», tout le monde, pas seulement le peuple ou les hommes. Mais cependant, ils maintiennent leur décision: tuer Jésus. C’est encore une preuve du degré de la force du mal ennemi de Dieu dans l’homme. Vraiment, l’âme humaine est dans le délire et la folie à cause du péché. Il s’agit d’une maladie incurable, aucun remède humain ne peut aider; il n’y a que ce remède: le Dieu-homme et Son œuvre dépassant l’entendement humain, qui sauve les hommes du péché, de la mort et du diable. C’est pourquoi le Verbe de Dieu s’est incarné, car Il pouvait seul sauver l’homme. Lui-seul, et personne d’autre parmi les anges ou les hommes.

Sermon du père Paul Tzvetkoff enregistrés par nos paroissiens le 28 avril 2024


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Sermon de l’Evêque Irénée, enregistré à Genève après la Divine Liturgie le même jour en 2022